Webdocumentaire : Mesure de la résilience au Burundi
7 : Vision holistique de la résilience dans les zones d’étude
1/4 Des dynamiques de résilience très similaires entre les deux zones
Malgré quelques différences sur les pratiques agricoles et des niveaux de degré sociaux et économiques, les problématiques et les aspirations des populations sont dans l’ensemble très similaires.
Plateaux Centraux Humides
- Une situation de base plus favorable
- Une évolution plus favorable des indicateurs de bien- être et de capacités au cours du programme
Dépressions du Nord
- Plus pauvre et plus affectée par les chocs
- Des difficultés sociales et économiques plus prononcées
Plateaux centraux humides Provinces de Kayanza et Ngozi (Butaganzwa, Kayanza, Matongo, Muruta, Gashikanwa, Mwumba)
Dépressions du nord Province de Kirundo (Ntega, Vumbi)
7 : Vision holistique de la résilience dans les zones d’étude
2/4 Une nécessaire approche multiple
une approche multisectorielle
Une approche liant les considérations sociales et économiques, visant à plus d’équité, de justice et d’opportunités pour les plus pauvres, les femmes, les jeunes tout en s’attachant à 3 domaines
- santé
- développement rural
- énergie
une approche multi-niveaux
Les proposition doivent renforcer et valoriser le capital humain (basée sur les aspirations et les forces au niveau local), et accroître la prise de responsabilité et les capacités locales tout en s’intéressant aux :
- systèmes nationaux (systèmes de santé, services agricoles, justice…)
- systèmes de gouvernance locaux
- communautés
- ménages
- individus
une approche pluriannuelle
Il est nécessaire d’avoir une approche soutenue sur la durée.
7 : Vision holistique de la résilience dans les zones d’étude
3/4 Une approche multisectorielle indispensable
7 : Vision holistique de la résilience dans les zones d’étude
4/4 Comment améliorer cette vision ?
- Initier la planification de la recherche opérationnelle dès la planification des opérations
- Créer un lien plus fort avec les partenaires opérationnels, dès la planification, avec une présence terrain plus forte de l’équipe de recherche
- Réaliser un échantillonnage plus strict (groupe témoin – plus de contrôle sur les paquets d’activités reçus)
- Continuer le suivi (au moins partiel) de la même cohorte de ménages sur un temps beaucoup plus long
- Renforcer le suivi au niveau communautaire et le suivi des facteurs externes
- Impliquer davantage le milieu académique burundais (y compris pour le quanti – étudiant / thésard) dans la construction de l’indice